MASSAGE

Formée à la danse contemporaine, j’ai découvert le massage à travers le mouvement et l’autosoin afin de me préserver dans ce métier. J’ai intégré l’E.I.S à Paris, où j’ai suivi les Bases du massage Bien-être et le Massage Abhyanga.
Suite au diplôme d’état en danse contemporaine et au D.N.S.P.D (diplôme national supérieur professionnel de danseur), j’ai souhaité approfondir mes connaissances et mes savoir-faire en anatomie-physiologie fonctionnelle du corps dans le mouvement.
La certification en AFCMD (Analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé) me permet aujourd’hui de mieux rentrer en relation avec les personnes lors des séances de massages.
Abhi “dirigé vers” et anga “mouvement” : Abhyanga. Il s’agit d’un type de massage ayurvédique pratiqué à l’huile tiède depuis plus de 4000 ans.
Ses bienfaits sont nombreux : Améliore la circulation sanguine, tonifie, détend les tissus et augmente les défenses immunitaires. Énergisant, relaxant et rééquilibrant.
Actuellement, je vous accueille dans 2 lieux magnifiques :
Le son du silence à Aubervilliers
35, Bd St Jacques, 75014 Paris
Mon parcours dans l’univers du toucher :
Mon intérêt pour le toucher a grandi en 2011 lors de la formation d’artiste chorégraphique au Centre National de Danse Contemporaine d’Angers (CNDC). Pendant le cursus, j’ai pu découvrir la profondeur du travail d’Isabelle Ginot (1) et la richesse de son discours.
Le dispositif chorégraphique “Sensationnelle” conçu par Julie Nioche et Isabelle Ginot m’a permis de vivre une palette relationnelle avec le public.
Pouvant expérimenter une relation haptique en contact direct avec le spectateur ou vivre un lien plutôt kinesthésique en tant que danseuse, improvisant sur la partition et la matière du toucheur.
Par la suite, j’ai poursuivi ma recherche autour du sens haptique à travers le mouvement, dans la danse à deux : plus précisément du tango argentin et de la salsa caleña. La réflexion sur les aspects communs aux terrains de la danse à deux et du massage se sont approfondis dans la continuité. Le travail d’écoute, la respiration, la verticalité, les leviers osseux, la relation à l’autre et à la gravité par exemple.
Le contexte de la pandémie, m’a offert une réelle prise de conscience de notre peau comme premier organe social. La valeur du dialogue tactile m’a inspiré pour suivre une formation en massage bien être et en massage abhyanga (ayurvédique) à l’École Internationale du Spa à Paris en 2021.
C’est à travers l’association Rosa Mouv que j’ai eu la grande chance d’intégrer le projet de l’Institut Line Renaud et de l’Hôpital Foch à Suresnes en tant que praticienne de massage en SOS (soins oncologiques de support) depuis 2022. Je continue aujourd’hui avec une immense joie, à faire partie de cette mission. Dans ce contexte, plusieurs patients ont partagé un ressenti commun, l'idée de sentir un mieux-être dans leur corps grâce à la pratique du massage, pendant ou après le soin. Un retour au schéma corporel et une reconnexion à soi.
En 2023, j’ai commencé à travailler dans d’autres contextes comme à l’espace Dan Tian et en entreprise chez CoBe. En 2024, j’ai commencé à proposer des soins au salon de massages ayurvédiques à Aubervilliers, Le son du silence.
Écrits inspirants :
Carla Bottiglieri écrit dans Soigner l'imaginaire du geste : pratiques somatiques du toucher et du mouvement au sujet du toucher somatique et du potentiel de ce dernier. Elle explique le sens d'empathie tonique lors du travail du toucher, que j'entends comme un état de corps et d'être où l'on partage un fond tonique de part et d'autre pour laisser les informations tactiles voyager.
" Les gestes manuels, dès lors, émergent de ce milieu commun, et peut-être la spécificité du toucher somatique réside en ce que toute manœuvre objective est toujours en même temps subjective, périphérique, et perception de fonds plus que de formes. Profondément, cela implique que les invitations ou stimulations tactiles que le praticien propose soient aussi simultanément celles qu’il projette ou émule dans sa propre demeure imaginaire et perceptive ; leur efficacité, leur énonciation silencieuse, se mesure aux déplacements de cette demeure, aux horizons qu’elle peut projeter et aux altérités qu’elle peut accueillir." (2)
(1) Professeure au département danse de l’université Paris 8 et praticienne de la méthode Feldenkrais.
(2) Soigner l'imaginaire du geste : pratiques somatiques du toucher et du mouvement, Carla Bottiglieri dans Chimères 2012/3 (N° 78), pages 113 à 128
